Le départ, mes vols retour
Lundi 6 Septembre, jour maudit entre tous, jour tant redouté est arrivé!
Réveil à 5H30, dernière douche puis arrive le moment de partir. Je dis au revoir rapidement à mon host, les vrais au revoirs c'était fait la veille au soir et on s'était dit ce qu'on avait à se dire. Un gros hug et en voiture.
Sur la route de l'aréoport il pleut, ma host me dit que la Californie est triste... moi aussi!
Arrivées à l'aéroport on se gare, on rejoint Ilona dans l'entrée et vient le moment d'aller enrengistrer. Et là... Mes bagages sont trop lourds!! Nous voici donc à 6h30 du mat à vider mes valises pour enlever tout ce qui est trop lourd et les mettre dans un autre sac que LOuise me raménera. Vlà le traffic! Donc en tout je suis rentrée avec 6 valises (2 avec moi 4 par mes visites ou intermédiaires). 1 tous les 2 mois... Bravo!!!!
Une fois ce traffic finit j'enrengistre et Céline et Ilona viennent faire la queue avec moi pour passer la sécurité. On papote, se promets des skypes et des visites....
Puis j'arrive au monsieur des passeports. Un gros hug à chacune, un merci à Céline, un I love u à Ilona et je donne mon passeport au monsieur et passe du côté du check de la sécurité sans me retourner.
"dernière" photo avec Ilona (elle m'a offert un pull OC) :
Bon pour nos têtes il est 7h du mat et on pleurait....
Là je craque.... Je pleure encore fois, des énormes sanglots. Le gars de la sécurité me parle, je ne comprends rien ça auraité ét du francais, de l'anglais ou du chinois que ça n'aurait pas changé grand chose... Je passe la sécrité, il m'enléve le peanut buuter de ma valise puis je vais attendre mon vol. Je me sentais vraimment mal. Je ne pleurais plus mes ma gorge me faisiat mal, mes yeux me brûlaient et j'avais mal au ventre car rien mangé depuis 2 jours. Mais je ne pouvais rien avaler à cause de l'énorme noeud que j'avais à l'estomac. J'ai eu du soutien virtuel internetiquement parlant de Tif à ce moment là qui m'a un peu aidé. Je ne pleurais plus, je me sentais anesthésiée, mal, j'étais mal dans tout mon corps juste mal et malheureuse. Je monte dans l'avion comme un zombi et à peine installée je me remets à pleurer. Je décolle d'OC avec Time of your life dans les oreilles. Je décolle de Santa Anna, je quitte my happy place, mon paradis, mon rêve, je quitte la Calif qui m'a tant donné et tant changée. Ca a été dur, trés dur. Tellement que mon voisin m'a pris le bras et me dit qu'il est docteur et peut me donner des calmants si je veux..... Non merci c'est bon. Par contre il m'offre un gros hug.
Ensuite j'ai dormi jusqu'à Chicago, la fatigue et les larmes ayant eu raison de moi....
A Chicago c'est une longue attente de 6H.... Je n'ai quasi rien fait. Si j'ai mangé un dernier dunkin donuts. Sinon j'ai juste attendu, regarder un film sur mon PC. Là encore je n'ai pas pleuré. Mais toujours cette sensation d'être anéthésiée... mal de partout surout mal à mon coeur. J'attendais dans ma salle d'embarquement mais quand trop de français ont commencé à s'y installer j'ai déméngé pour celle d'en face. J'attendais donc dans une salle d'embarquement vide d'où je voyais ma porte. ET là la salle où j'attendais affiche un vol pour LA. Le destin est parfois dégeulasse... J'embarque à contre coeur dans mon vol pour Paris, je suis tout au fond de l'avion, entourée de mamie américaines. Juste une voisine française à qui je ne dirais pas à un seul moment que je suis française, elle me parlait en anglais.
Alors que je raocnte parce que mon vol retour à l'image de mon année a été rempli de gens formidables!!! Toutes ces Mamies faisaient partie d'un club du 3éme âge de Chicago qui partait en vacances à ¨Paris. Et me voyant pleurer elles ont passées tout le vol à s'occuper de moi. Oui je me suis remise à pleurer à peine assise dans l'avion, et le décollage du sol US n'en parlons pas. Mes mamies se relayaient pour me chacher "I give you some privacy", me faisaient des hugs, me donnaient des mouchoirs, vérifiaient que je mangeais bien... trop chou!!!!
J'ai regardé avec appréhension ce petit avion sur la carte quitter ma terre promise américaine et se rapprocher de Paris :
Je n'ai presquue pas dormi du vol, plutôt comater... J'ai repleuré à l'atterrissage à Paris.
Sortie de l'avion, passage des passeports où je n'arrive pas à parler français à la nana, je récupére mes bagages et m'asseoit 5 min sur mon chariot avec mes bagages en essayant de trouver la force de passer cette porte qui me faisiat sortir de la zone aéroport pour entrer pour de vrai en France. Mais on m'attendait de l'autre côté il a bien fallu y aller.